Paupières qui tombent : la blépharoplastie est-elle la solution ?

Avoir les paupières qui tombent n’est pas uniquement une question d’esthétique.

C’est souvent un inconfort global, qui affecte le regard, la perception de soi, parfois même la vision. Avec le temps, la peau perd en tonicité, les muscles se relâchent, et des excès cutanés ou des poches graisseuses peuvent s’installer. 

Je vois tous les jours des patients qui me parlent de cette sensation de « paupières lourdes », de maquillage qui ne tient plus, ou même d’un vrai handicap visuel. 

La blépharoplastie est-elle la solution pour les paupières tombantes ? 

 

À quoi sont dues les paupières tombantes ?

 

Le relâchement des paupières peut avoir différentes causes, parfois combinées :

• Le vieillissement cutané naturel : avec l’âge, le collagène et l’élastine diminuent, la peau se relâche.

• Un facteur héréditaire : certaines personnes présentent très jeunes une tendance à l’excès de peau ou aux poches.

• Un ptosis : il s’agit d’une chute de la paupière supérieure due à un dysfonctionnement du muscle releveur. Il peut être congénital ou acquis (en raison du vieillissement).

• Des facteurs aggravants : tabac, exposition solaire, frottements, mauvaise hygiène de vie…

➡️Dans tous les cas, il est essentiel d’analyser finement les causes avant d’envisager une chirurgie des paupières tombantes. Une bonne indication est la base d’un bon résultat.

 

 

Paupière tombante : la blépharoplastie, une solution ciblée et personnalisée

 

La blépharoplastie est une chirurgie du regard dont l’objectif est d’ôter l’excès de peau et/ou de graisse, tout en respectant l’anatomie du visage et l’expression naturelle du patient. 

Il ne s’agit jamais de « tirer », mais de redonner de la clarté au regard, de la fraîcheur, tout en conservant l’identité du visage. 

A partir du moment où il y a une gêne, voire un champ de vision rétréci, la seule solution efficace pour traiter les paupières tombantes est la chirurgie, avec une opération des paupières (blépharoplastie). 

Cette intervention va traiter la peau excédentaire, les poches graisseuses sous les yeux s’il y en a, et restaurer à la fois l’esthétique et la fonctionnalité du regard. 

On parle alors de blépharoplastie supérieure, inférieure, ou des deux.

➡️Dans certains cas, notamment en présence de ptosis, une prise en charge plus fonctionnelle s’impose (réparation du muscle releveur), de même que d’autres gestes – notamment un lifting sourcilier (souvent associé chez les personnes de + de 50 ans).

 

Paupières qui tombent : peut-on les traiter sans chirurgie ?

 

En tant que chirurgien blépharoplastie à Lyon, je prends toujours le temps d’écouter les attentes du patient, mais aussi de lui expliquer ce qui est possible… et ce qui ne l’est pas.

• Le laser pour les paupières tombantes ? Il permet de retendre légèrement la peau en cas de relâchement minime, en stimulant les fibres de collagène, sans incision. On parle alors de blépharoplastie laser.

• Les injections pour paupières tombantes ? Si la toxine botulique peut corriger des déséquilibres légers – par exemple en relevant la queue du sourcil –, elle n’a (et c’est pareil pour les injections d’acide hyaluronique) aucun impact sur une paupière relâchée ou tombante.

➡️Soyons clairs : ces options ne remplacent pas une chirurgie lorsqu’il y a un réel excès cutané ou musculaire.

 

Une intervention et une récupération rapide

 

La blépharoplastie avant/après parle souvent d’elle-même : le regard est plus ouvert, plus reposé, sans être figé. 

Mais au-delà du visuel, c’est souvent un vrai soulagement fonctionnel que les patients expriment après l’opération.

✅Et si la blépharoplastie est une chirurgie minutieuse, ses suites sont simples : œdèmes, ecchymoses, parfois une sensation de tension les premiers jours. Ce n’est pas une opération douloureuse.  

✅La reprise professionnelle et sociale est possible en 7 à 10 jours selon les cas.

✅Et la blépharoplastie, durée de “vie” ? Bien faite, elle offre des résultats durables, souvent on gagne 10 à 15 ans. Il ne s’agit pas d’une course au « jeunisme », mais d’une remise en tension juste, adaptée, fidèle au visage du patient et à son âge.

 

Mon approche : préserver votre regard, pas le transformer

 

Je crois profondément que le regard raconte quelque chose de vous. Le rôle du chirurgien, c’est d’en faire une lecture juste, puis de proposer un geste adapté, mesuré, respectueux.

La chirurgie des paupières tombantes n’est pas une intervention à prendre à la légère. 

Mais bien indiquée et bien réalisée, elle peut faire une vraie différence, esthétique et fonctionnelle. 

Beaucoup de patients et patientes me disent “mais pourquoi ne l’ai-je pas fait plus tôt ?”

 

FAQ – Paupières tombantes & blépharoplastie : vos questions

 

Comment savoir si ma paupière tombante relève d’un ptosis ou d’un excès de peau ?

Le ptosis correspond à une chute de la paupière supérieure causée par un affaiblissement du muscle releveur. Le dermatochalasis, lui, désigne un excès de peau lié au vieillissement ou à des facteurs héréditaires. Il est tout à fait possible d’avoir les deux : un relâchement cutané et un trouble musculaire peuvent coexister. C’est pourquoi une analyse précise est indispensable pour proposer la prise en charge adaptée.

Le laser peut-il remplacer une chirurgie des paupières tombantes ?

Le laser peut retendre légèrement la peau, mais il ne corrige ni les excès importants, ni les poches graisseuses. C’est une bonne alternative dans les débuts du relâchement, ou en entretien.

Combien de temps dure une blépharoplastie ?

L’intervention dure généralement entre 45 minutes, et sous anesthésie locale, si elle est réalisée seule, le tout en ambulatoire.

Quels sont les risques d’une blépharoplastie ?

Comme toute chirurgie, la blépharoplastie comporte des risques : hématome, asymétrie, sécheresse oculaire passagère… Mais ils restent rares entre des mains expérimentées. Le plus grand risque, c’est un geste inadapté à votre visage.

À quel âge peut-on envisager une blépharoplastie ?

Il n’y a pas d’âge fixe. Dès que le relâchement devient une gêne réelle, esthétique et/ou visuelle, la chirurgie peut être proposée, parfois même avant 40 ans si l’indication est claire.